J ai lu ce bouquin je devais avoir 13 ans en vacances dans le Morbihan Je lisais n’importe quel bouquin qui me tombait sous la main Lisez le et ceux de Romain Gary
« Français libre », écrivain optimiste et désespéré, Romain Gary entre dans la Pléiade
« Français libre », écrivain optimiste et désespéré, Romain Gary entre dans la Pléiade
Écrivain caméléon, seul auteur à avoir été récompensé deux fois (sous deux identités différentes) par le prix Goncourt, homme à la vie de légende, Romain Gary, si sensible aux honneurs, fait enfin son entrée dans la Pléiade près de 40 ans après sa disparition.
« Ouvrir un livre de Gary, c’est consentir à passer du rire aux larmes » mais aussi « aller à la rencontre d’un homme insaisissable, paradoxal et contradictoire », explique l’universitaire Mireille Sacotte qui a dirigé les deux volumes de la Pléiade consacrés à l’auteur de La promesse de l’aube, après avoir piloté un ouvrage qui lui était consacré dans la collection Quarto de Gallimard.
« Il était optimiste de nature et désespéré par constat », ajoute Mireille Sacotte, dans l’introduction qu’elle cosigne avec Denis Labouret, spécialiste de la littérature française du XXe siècle.
Un des premiers à rejoindre de Gaulle en 1940
Le tome 1 de la Pléiade (1 536 pages, 63 euros) s’ouvre avec le premier roman publié par Gary, Éducation européenne (1945, couronné par le prix des critiques). Le tome 2 (1 728 pages, 66 euros) se clôt avec son dernier roman, Les cerfs-volants (1980). A 35 ans de distance, ces deux livres ont pour sujet la Seconde guerre mondiale et plus précisément la Résistance, un thème toujours en filigrane dans ses romans.
Né Roman Kacew en mai 1914, fils d’un fourreur et d’une (…)
Écrivain caméléon, seul auteur à avoir été récompensé deux fois (sous deux identités différentes) par le prix Goncourt, homme à la vie de légende, Romain Gary, si sensible aux honneurs, fait enfin son entrée dans la Pléiade près de 40 ans après sa disparition.
« Ouvrir un livre de Gary, c’est consentir à passer du rire aux larmes » mais aussi « aller à la rencontre d’un homme insaisissable, paradoxal et contradictoire », explique l’universitaire Mireille Sacotte qui a dirigé les deux volumes de la Pléiade consacrés à l’auteur de La promesse de l’aube, après avoir piloté un ouvrage qui lui était consacré dans la collection Quarto de Gallimard.
« Il était optimiste de nature et désespéré par constat », ajoute Mireille Sacotte, dans l’introduction qu’elle cosigne avec Denis Labouret, spécialiste de la littérature française du XXe siècle.
Un des premiers à rejoindre de Gaulle en 1940
Le tome 1 de la Pléiade (1 536 pages, 63 euros) s’ouvre avec le premier roman publié par Gary, Éducation européenne (1945, couronné par le prix des critiques). Le tome 2 (1 728 pages, 66 euros) se clôt avec son dernier roman, Les cerfs-volants (1980). A 35 ans de distance, ces deux livres ont pour sujet la Seconde guerre mondiale et plus précisément la Résistance, un thème toujours en filigrane dans ses romans.
Né Roman Kacew en mai 1914, fils d’un fourreur et d’une (…)